Traitement durable d’un quartier précaire à travers le renouvellement urbain -Le cas de Boudghene – Tlemcen

Abstract

Le problème de la précarité lié à ce qu’il est convenu d’appeler désormais l’étalement urbain met en péril les équilibres sociaux. Il est temps de repenser la ville en adoptant une vision multidimensionnelle : technique, écologique et essentiellement culturelle pour résoudre un tant soit peu le problème de la précarité. Comme On ne doit plus se fier aux schémas simplificateurs beaucoup trop naïfs tels que centre/ périphérie de la ville qui exacerbent les dissensions et mènent fatalement à l’exclusion. Dans ce présent travail nous avons fait l’effort, via une grille d’analyse, de montrer que la mauvaise conception du tissu urbain est responsable, en premier lieu, de la précarité qui en même temps met à nu a politique urbanistique de beaucoup de pays. Les enjeux sont énormes puisqu’on parle aujourd’hui de ville durable et qui dit ville dit durable dit mobilisation de moyens colossaux aussi bien intellectuels que matériels. On est en face d’un défi qui ne peut être relevé sans la participation de tous les acteurs de la société. Nous avons illustré nos propos en choisissant le cas assez typique de boudghene quartier vétuste de Tlemcen et en déshérence) celui-ci est à l’effigie de nombreuses agglomérations qui connaissent la paupérisation à travers le monde. Bref il faut trouver de nouveaux modus vivendi pour relativement mettre un terme à la précarité qui ronge le monde. Pour les pays qui semblent dépourvus de ressources, la clé de voûte réside dans le tourisme qui peut les faire sortir de leur isolement et est susceptible de créer une mobilité sociale apte à stimuler toute une chaîne de sous-traitants, car le tourisme ne signifie pas strictement villégiature ou sinécure. Il est donc temps d’investir sans crainte dans ce secteur qui a réussi à faire sortir de leur marasme des pays au bord de la banqueroute, et il n’est pas exagéré de dire que tourisme et développement durable font bon ménage.