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Titre: ETUDE DU TAUX DE MORTALITE AU SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE A
Auteur(s): KEMER, Fatima
LAKHAL, Nabila
Date de publication: 2016
Résumé: Cette étude est l’aboutissement d’un long cheminement commencé en 1983 et comprenait 28558 malades opérés et vu rétrospectivement, avec un nombre de décès de 535 soit 1,7%. Nous avons décidé d’entamer un travail prospectif allant de 2011 à 2015. En cinq ans le nombre total de décès est de 65soit un pourcentage de 0.76%. Ce chiffre est bas et acceptable comparé à ceux de la littérature. Mais ce sentiment d’autosatisfaction ne nous réjouis guère, car nous avons 56%de nos décès qui sont discutables et qui nous obligent à nous remettre en question, ce n’est pas pour nous culpabiliser mais cela doit nous permettre d’attirer l’attention du personnel soignant en chirurgie générale sur ses insuffisances, et en se corrigeant par l’erreur, le chemin est encore loin. On doit continuer le combat pour qu’une réanimation médico-chirurgicale valable avec tous ses moyens techniques et fonctionnant 24h/24h avec un laboratoire sur place et des anesthésistes réanimateurs travaillants comme les chirurgiens à plein-temps au sein du service. C’est le minimum qu’on peut exiger d’un service chirurgical réalisant prés de 10 interventions chaque jour. L’administration du système de santé est comptable avec nous de ces imperfections. Elle est responsable mais pas coupable ?Les soubresauts induits dans le personnel de la santé ces dernières années sont révélateurs du malaise. Ce qui est peut être un bon signe de sa vitalité et de sa maturité. Mais il ne faut pas oublier que pour améliorer notre impact, il faut faire de gros efforts dans la formation : - Formation médicale continue - Formation médicale et paramédicale à reprendre entièrement dans son fond et sa forme. - Formation de techniciens de maintenance du plateau technique, de la stérilisation, aux autoclaves en passant par les groupes électrogènes et les incinérateurs sans oublier les déchets et immondices des restes non recyclables. 54 C’est la création dans le service d’un comité de morbimortalité qui permettra l’amélioration des résultats par : Une meilleure évaluation préopératoire (facteurs de risque, préparation adaptée du patient et indication). L’amélioration du geste technique et la nécessité d’adopter la Check-list pour une chirurgie plus sûre au bloc opératoire. Une meilleure prise en charge des complications postopératoires : nécessité d’une surveillance humaine et matérielle. Réajustement des moyens en matériel et en personnel : l’exemple est donné par Le progrès significatif en matière de résultats par l’approche coelioscopique dans les indications chirurgicales. L’établissement d’un registre notant les causes retenues de décès postopératoires. Ainsi nous pourrons améliorer la qualité des soins et réduire encore plus le nombre de décès surtout évitables.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/12471
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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