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http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/9501
Titre: | Analgésie postopératoire au service de chirurgie générale A du CHU Tlemcen |
Auteur(s): | MERAH, Hafida FELLAH, Fatima Zohra |
Date de publication: | 18-jui-2014 |
Editeur: | University of Tlemcen |
Résumé: | La douleur postopératoire est, par définition, programmée. L’analgésie postopératoire peut et doit être programmée et anticipée. L’APO tient une place importante dans l’évaluation des pratiques professionnelles en anesthésie-réanimation et joue un rôle clé en termes d’amélioration du résultat fonctionnel de la chirurgie et de réduction de la morbidité et de la mortalité postopératoire. Nous avons mené une étude intitulée, analgésie postopératoire au service de chirurgie générale A du CHU Tlemcen, couvrant la période du 27 novembre 2013 au 31 mars 2014. Dans une première étape nous avons entrepris une étude bibliographique sur la base de documentation et d’études spécialisées en analgésie postopératoire. Nous avons ciblé les études récentes ce qui nous a permis de nous enquérir sur la prise en charge moderne de la DPO, notamment les nouveaux protocoles analgésiques. Notre étude pratique a concerné 71 patients âgés de plus de 18 ans, opérés pour des pathologies abdominales, thoraciques et cervicales. Nous avons remarqué que les praticiens débutaient l’analgésie au bloc opératoire. En postopératoire, l’analgésie monomodale était la plus pratiquée, à la demande du patient, et le produit qui était majoritairement utilisé était le paracétamol par voie intraveineuse. En chirurgie abdominale majeure et en chirurgie thoracique, l’analgésie péridurale postopératoire a été faite systématiquement. L’interrogatoire était l’outil d’évaluation le plus utilisé. L’analgésie péridurale a été efficace, les patients ayant bénéficié de cette technique ont été entièrement satisfaits, la prescription des autres protocoles analgésiques était anarchique, la plupart des patients ont présenté des douleurs modérées a fortes. En fin d’hospitalisation, la douleur faible a été la plus marquée, la majorité des patients ont été satisfaits de la prise en charge dans le service. La plupart des praticiens avaient conscience de la douleur postopératoire mais les paramètres permettant de pouvoir la prendre en charge de façon efficiente ne suivaient pas. Elle était rarement évaluée et les protocoles variaient peu quel que soit le type de chirurgie. Les principales raisons évoquées quant aux difficultés dans la prise en charge de la douleur postopératoire étaient essentiellement l’absence de formation spécifique, la rareté du matériel d’analgésie locorégionale et sa non utilisation, la non maitrise de la morphine et les difficultés de surveillance postopératoire. |
URI/URL: | http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/9501 |
Collection(s) : | Rapport du Stage Pharmacie |
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