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Titre: L’ADENOME HYPOPHYSAIRE
Auteur(s): MESSAOUD, ABDERRAHIM
MOUSSAOUI MOSSAAB, ABDELKAHAR
Date de publication: 2016
Résumé: - Tumeurs fréquentes (retrouvées dans environ 10% des études autopsiques), les adénomes hypophysaires (AH) sont comparativement rarement symptomatiques - Les AH recouvrent des entités très différentes, se caractérisant par leur éventuel caractère fonctionnel (sécrétoire) ou non, leur retentissement vis-à-vis de la glande hypophysaire saine,leur volume et surtout leur agressivité ou non, l’existence de celle-ci conditionnant le pronostic -Les facteurs d’agressivité comprennent les répercussions cliniques et hormonales (troubles visuels, retentissement clinique polyviscéral d’une acromégalie ou d’une maladie de Cushing, insuffisance hypophysaire), l’aspect tumoral sur l’IRM (lésion limitée, « enclose », ou lésion infiltrante ou envahissante, « invasive ») ; en revanche il n’existe pas à l’heure actuelle de facteur histologique d’agressivité. -Le traitement des microprolactinomes et des macroprolactinomes enclos est médical ou chirurgical, la stratégie devant reposer sur une discussion ouverte avec la patiente, faisant état des avantages, inconvénients et risques de chaque méthode. -Le traitement des macroprolactinomes envahissants est rarement chirurgical, presque exclusivement médical (agonistes dopaminergiques), voire en cas de résistance au traitement médical, faisant appel à la radiothérapie -Le traitement de l’acromégalie (maladie d’une extrême gravité) est toujours chirurgical, le plus souvent en association à un analogue de la somatostatine au long cours, parfois à la radiothérapie lorsque la tumeur est invasive. -Les adénomes gonadotropes ou non fonctionnels sont le plus souvent diagnostiqués au stade de macroadénome avec troubles visuels inquiétants,malheureusement souvent négligés par le patient ou mis sur le compte d’une autre pathologie (cataracte), imposant une intervention chirurgicale sans tarder; lorsqu’un reliquat tumoral post-opératoire, notamment intracaverneux, est constaté sur le suivi IRM (1 cas sur 5), une radiothérapie ne semble pas s’imposer dans l’immédiat, compte tenu de l’incertitude évolutive de ce résidu, sous couvert d’une surveillance IRM annuelle et prolongée. -La découverte d’un incidentalome hypophysaire sur une IRM nécessite la recherche d’un éventuel retentissement visuel et hormonal ; en son absence et a fortiori si la lésion est petite, seule la surveillance est de mise ; si la lésion est en revanche d’un volume notable, la discussion ouverte avec le patient se fondera sur les avantages, risques et inconvénients d’une abstention sous couvert d’une surveillance, face à ceux d’une chirurgie. -la chirurgie des adénomes hypophysaires se fait à l’heure actuelle presque exclusivement par voie transsphénoïdale
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/9046
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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