l'étude de la mycoflore superficielle chez le diabétique
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Les mycoses superficielles demeurent une pathologie fréquente en pratique dermatologique en particulier chez les diabétiques où le
diabète constituant à la fois un facteur favorisant et aggravant. L'objectif de notre travail était de déterminer la prévalence spécifique
des mycoses superficielles chez les diabétiques, d'étudier la mycoflore superficielle chez eux et de rechercher les facteurs favorisants
la survenue de ces lésions mycosiques.
Nous rapportons une étude transversale descriptive, intéressant les patients diabétiques et non diabétiques consultants, hospitalisés
dans les services de dermatologie et de médecine interne et les externes reçus au niveau de l'unité de parasitologie mycologie du
laboratoire de microbiologie CHU-Tlemcen, présentant une ou plusieurs lésions superficielles de forte suspicion d'origine mycosique
sur une période de 4 mois et demi.
Parmi 134 patients, 34 étaient diabétiques avec un âge moyen de 50±19,893 et une ancienneté de diabète de plus de 10 ans. La
prévalence spécifique des mycoses superficielles chez les diabétiques par rapport au nombre total des patients au niveau des 03
services est de 4,03%.
L'étude analytique, après confirmation mycologique, en fonction des principales caractéristiques des patients a montré que les pieds
ont constitué le principal siège des mycoses (91,2%) suivie par les mains dont l'atteinte unguéale était la plus fréquente avec un
pourcentage de 70,58%. Le déséquilibre glycémique et l'ancienneté du diabète étaient fortement associés à l'atteinte des ongles.
L'examen mycologique montre que Candida albicans était la seule l'espèce isolée au niveau des mains alors que le Trichophyton
rubrum était l'agent le plus rencontré au niveau des pieds.
Nos résultats montrent que Trichophyton rubrum et Candida albicans représentent les espèces les plus isolées dans les affections
mycosiques chez les diabétiques. The surface mycoses remain an in practice dermatological frequent pathology in particular at the diabetics where diabetes constituting
at the saine time a supporting and worsening factor. The aim of our work wàs to determine the specific prevalence of the surface
mycoses at the diabetics, to study the surface mycoflore on their premises and to search the supporting factors occurred of these
mycosis lesions.
We report a descriptive cross-sectional study, interesting diabetic patients and no diabetic consultants, hospitalized in dermatology
and internal medicine and external received at the unit of Parasitology Mycology Laboratoiy Microbiology CHU- Tlemcen, having
one or more superficial lesions of mycosic origin strong suspicion over a period of four months and a half.
There were 1 34patients, 34 were diabetic with a mean age of 50 ± 19.893 and seniority of diabetes more than 10 years. The
prevalence specific of superficial mycoses in diabetics compared to the total number of patients at the 03 services is 4.03 %. The
analytical study after mycological confirmation, according to the main characteristics of the patients showed that the feet were the
main scat of fungal infections (91.2 %), followed by the hands whose Nail involvement was the most common with a percentage
70.58 %. The glycemic control and duration of diabetes were strongly associated with the achievement of nails. The mycological
examination showed that Candida albicans was the only species isolated in the hands while Trichophyton rubrum was the agent most
encountered in the feet.
Our resuits show that Trichophyton rubrum and Candida albicans are the most species isolated in fungal diseases in diabetics.