Etude des effets du déficit hydrique sur le processus de germination chez le blé dur (Triticum durum Desf.)

Abstract

Le déficit hydrique constitue le principal stress abiotique limitant considérablement la productivité du blé dur (Triticum durum Desf.) en Algérie. La phase de germination constitue l’une des étapes les plus sensibles aux effets engendrés par ce stress. Le travail présenté traite les impacts du déficit hydrique exprimés par l’abaissement du potentiel hydrique du milieu sur la réalisation des principales phases de la germination. Quatre niveaux de potentiel osmotique provoqués par des solutions de PEG6000 ont été adoptés dans les milieux de germination des graines de huit génotypes d’origine et comportement divers. Les résultats obtenus démontrent que l’abaissement du potentiel osmotique réduit significativement la germination des graines et la croissance en longueur de la radicule. L’activité globale des amylases et des α-amylases est variable en fonction du temps de mise en germination et de l’influence du déficit hydrique. Elles atteignent leur optimum après 48 heures de mise en germination. Au cours de la première période (24h) elles sont augmentées par la déclaration du déficit hydrique. Cette activité s’est soldée par une nette accumulation des sucres simples au niveau des graines en germination. Ils sont considérés comme des osmolytes actives durant de nombreux stress, qui dans cette situation, ils seraient à l’origine d’un ajustement osmotique ayant permis aux graines de maintenir une acuité d’imbibition optimale dans les milieux à faibles potentiels osmotiques.