Etude du comportement de fe3a1 et son joint de grains 5(310)[001] en présence de Ti et Zr par méthodes ab initio avec prise en compte de l’effet de la température.
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Les alliages intermétalliques riches en fer du système fer-aluminium, Fe3Al, ont des caractéristiques très intéressantes pour des
applications mécaniques à haute température. Ils possèdent, comme la plupart des composés intermétalliques, une résistance
mécanique élevée, une bonne résistance à l’oxydation ainsi qu’une faible densité. Cependant, les principales raisons qui
limitent leurs applications sont leur fragilité à température ambiante et une forte diminution de leur résistance pour des
températures supérieures à 550°C. Un aspect intéres sant de ces alliages est leur comportement envers les métaux de
transition. Certains éléments, comme Ti, peuvent augmenter la stabilité de la phase D03, en augmentant la transition D03/B2
vers des températures plus élevées. La situation est moins claire dans le cas du Zr. En effet, malgré l'effet bénéfique du dopage
en Zr sur la cohésion des joints de grains et la ductilité, il n’existe pas de données expérimentales concernant son effet sur la
stabilité de la structure D03 du composé Fe3Al. Ce travail de thèse vise à étudier l'effet de ces deux métaux de transitions Ti et
Zr sur les propriétés du composé intermétallique D03-Fe3Al en utilisant des calculs pseudopotentiels ab initio basées sur la
théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT). Deux principaux thèmes ont été abordées: (i) la compréhension du rôle de ces
deux métaux de transition en termes de stabilité de la phase D03 à la lumière de leur site préférentiel dans la structure D03-
Fe3Al (ii) le comportement du Ti et Zr dans le joint de grains 5 (310) [001] ainsi que leur effet sur la stabilité structurale de
cette interface. Un élément important pour étudier ces aspects est de prendre en compte l'effet de la température. Cela
nécessite un traitement de type dynamique moléculaire des atomes dans la supercellule. La technique dynamique moléculaire
ab initio (AIMD) résout ces problèmes en combinant des calculs de structure électronique avec la dynamique à une
température finie. Ainsi, notre étude a été menée à la fois en utilisant des calculs ab initio statiques à 0K ainsi que par la prise
en compte de l'effet de la température jusqu’à 1100K (Dynamique Moléculaire Ab Initio).