PROFIL DES MALADES HOSPITALISES AU NIVEAU DE SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU TLEMCEN DU 01 JANVIER 2024 AU 29 FEVRIER 2024

Abstract

L'étude rétrospective descriptive menée au service de pneumologie du CHU de Tlemcen a permis de dresser un portrait épidémiologique et clinique détaillé des patients hospitalisés au cours des deux premiers mois de l'année 2024. Les résultats révèlent que la pneumopathie infectieuse est le motif d'hospitalisation le plus fréquent, suivie par le pneumothorax et l'exacerbation de la BPCO. Cette prévalence élevée de pathologies respiratoires infectieuses et obstructives met en lumière l'impact significatif des facteurs de risque tels que le tabagisme, noté chez 58% des patients. La population étudiée est majoritairement composée de patients âgés de 40 à 80 ans, avec une moyenne d'âge de 56 ans, et présente une prédominance masculine. Les antécédents médicaux les plus courants incluent l'hypertension artérielle et le diabète, ce qui souligne l'importance de la gestion des comorbidités pour améliorer les résultats cliniques des patients hospitalisés pour des affections respiratoires. Sur le plan thérapeutique, une grande majorité des patients a bénéficié d'une antibiothérapie et d'une oxygénothérapie, indiquant une prise en charge intensive des infections respiratoires. La durée moyenne d'hospitalisation a été de six jours, reflétant la gravité des affections traitées et l'efficacité des protocoles de soins en place. Les limites de cette étude, notamment la courte période d'observation et la taille relativement réduite de l'échantillon, invitent à la prudence dans la généralisation des résultats. Toutefois, cette recherche apporte des informations précieuses pour orienter les stratégies de prévention et de traitement des maladies respiratoires au sein du service de pneumologie. En conclusion, l'amélioration de la santé respiratoire dans cette population passe par des efforts continus de sensibilisation au tabagisme et une gestion optimale des comorbidités. Des études futures, idéalement prospectives et sur des périodes plus longues, seront nécessaires pour confirmer ces observations et affiner les approches thérapeutiques.