Contribution of Monte Carlo simulation to the assessment of low-dose radiation effects on non-target organs during hyperthyroidism and thyroid cancer treatment.

Abstract

En 1946, 131I est devenu l’un des premiers radio-isotopes utilisés en radiothérapie pour le traitement des maladies bénignes de la thyroïde ainsi que le cancer thyroïdien, depuis, son application a augmenté de façon exponentielle ; Alors que de nombreuses alternatives ont fait leur apparition au fil des années, 131I est toujours considéré comme l’étalon-or et ceci pour une bonne raison. Aussi sûr que cela puisse être, La thérapie par l’iode radioactif reste toujours une radioactivité transmise aux tissus biologiques et, comme elle est administrée par voie orale, de nombreux organes autres que la cible initiale seront exposés inutilement à des rayonnements, d’où l’importance de la dosimétrie interne dans cette pratique. L’objectif est d’estimer la dose équivalente dans les organes non cibles dans le traitement des patients atteints d’hyperthyroïdie et de cancer thyroïdien à l’aide de la simulation de Monte Carlo appliquée par la boîte à outils TOPAS sur un fantôme anthropomorphique de première génération, des résultats intéressants ont été mis en évidence; en dehors de la thyroïde, de nombreux organes ont enregistré des doses équivalentes élevées, l’estomac était l’organe le plus exposé dans la phase gastro-intestinale; alors que les reins et la vessie ont montré des doses élevées dans la phase d’élimination dépassant celle de la thyroïde dans les premiers jours suivant le traitement; les seins et les ovaires n’ont pas été exemptés de la radiation puisqu’ils en ont absorbé une quantité considérable dans les 10 jours suivant l’ingestion de la capsule de NaI. Aux fins de la radioprotection et d’obtenir des résultats optimaux pour la radiothérapie par radionucléides, mettre en oeuvre la dosimétrie interne dans le plan de traitement pour imposer un changement de paradigme de la dose fixe vers une dose spécifique au patient est indispensable pour fournir aux patients des soins de meilleure qualité tout en minimisant la probabilité de cancérogenèse et d’aberrations chromosomiques.