évaluation des effets métaboliques liés à la prise des antipsychotiques classiques versus atypiques chez les patients suivis au niveau du service de psychiatrie - CHU Tlemcen

Abstract

Les antipsychotiques, de première et de deuxième génération, sont connus pour induire, chez les patients souffrant de pathologie psychiatrique, un gain pondérale et des perturbations du métabolisme glucidique et lipidique. Ces modifications métaboliques s’ajoutent aux facteurs de risque intrinsèques ( âge, sexe, diabète..) et extrinsèques de la maladie (hygiène de vie, alimentation, tabac..) pour augmenter le risque de complications cardio-métaboliques. Une étude transversale observationnelle à visée comparative a été réalisée au niveau de service de psychiatrie CHU Tlemcen, afin de comparer la fréquence d’apparition du syndrome métabolique liée à la prise des antipsychotiques conventionnels versus atypiques. A cet égard, 119 patient ont été recrutés (moyen d’âge est de 39,61%), 76 ont reçu des ASG (64%) et 43 patients sous NLP (36%). Chez les sujets traités par les antipsychotiques atypiques, la fréquence du syndrome métabolique (40%) était statiquement plus importante que celle retrouvés chez ceux traités par les antipsychotiques conventionnels (14%) (Odds Ratio de 2,62 et IC à 95%= [1,21, 5,65]). En conclusion, un suivi clinico-biologique ainsi qu’une prise en charge précoce des perturbations métaboliques sont nécessaires chez ces patients.