Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/19374
Affichage complet
Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorallal, samia hind-
dc.contributor.authortaleb, amel-
dc.date.accessioned2022-10-27T10:25:26Z-
dc.date.available2022-10-27T10:25:26Z-
dc.date.issued2021-09-20-
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/19374-
dc.description.abstractIntroduction : La base du traitement psychiatrique reste toujours, en premier lieu, l’utilisation des psychotropes et ceci depuis leur apparition et ceci, malgré les effets indésirables qu’ils présentent. L’une des classes les plus importantes de psychotropes et la plus utilisée dans le traitement des psychoses, est celle des antipsychotiques. En considérant les effets indésirables (toxicité hématologique et métabolique) de cette classe et en se basant sur nos observations au niveau du service de psychiatrie du CHU de Tlemcen, qui indiquent que la prescription de plus d’une molécule d’antipsychotique est un phénomène très fréquent, notre hypothèse serait que l’association de plusieurs antipsychotiques pourrait engendrer plus d’effets indésirables hématologiques et métaboliques, qu’en cas de monothérapie. Objectifs : Objectif principal Comparer les effets hématologiques entre une population en monothérapie et une population en polythérapie antipsychotiques suivies au service de Psychiatrie du CHU Tlemcen Algérie. Objectifs secondaires 3- Description et comparaison de la toxicité métabolique des antipsychotiques chez les deux groupes de la population. 4- Description et comparaison des effets secondaires cliniques chez les deux groupes de la population. Matériels/Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, transversale, prospective à visée comparative entre deux populations sous monothérapie et polythérapie d’antipsychotiques sur une durée de 3 mois à partir de décembre 2020. Après l’obtention des autorisations écrites déposées auprès des médecins cheffes de service de biochimie et d’hémobiologie du CHU Tidjani Damerdji de Tlemcen, nous nous sommes présentées au service de psychiatrie du CHU au niveau de l’aile de consultation pour recruter les patients éligibles à notre étude. Après être passées par les critères d’inclusion et de non inclusion, le patient est amené à répondre à quelques questions afin de remplir la fiche de renseignements par entretien direct. La fiche est souvent complétée par consultation de leurs dossiers médicaux. Les prélèvements ont eu lieu à partir du 15/12/2020 au niveau de la salle de soin de l’aile de consultation du service de psychiatrie de 9h à 12h du matin, tous les jours de la semaine sauf le jeudi, vendredi et le samedi. Résultats/Discussion : Notre étude a inclus 84 patients, dont 27.4% de femmes et 72.6% d’hommes. 49% sont sous monothérapie tandis que 51% sont sous polythérapie. La tranche d’âge la plus représentée dans notre série est comprise entre 31 et 45 ans et ceci chez les deux groupes. Nos résultats reflètent une corpulence supérieure a la normale chez une grande partie de nos patients (59.6%), ce pourcentage étant plus élevés chez les patients sous monothérapie (60.98%) que chez ceux sous polythérapie (56.14%). L’étude des effets indésirables cliniques sur les deux groupes de la population montre une nette apparition du symptôme de bouche sèche en majorité, avec une légère élévation dans le cas de polythérapie (26,5% soit 1,24% en plus). Le taux de cholestérol est en élévation dans 13,95% du groupe de polythérapie, soit 6,63% en plus de celui de la monothérapie. Cependant, le pourcentage de l’hypertriglycéridémie est supérieur dans la monothérapie (4,14% en plus) L’étude de la glycémie à jeun a pu montrer que l’hyperglycémie était très présente dans le groupe 2 (polythérapie) avec un taux de 30.23% nettement plus élevé que celui du groupe 1 (Monothérapie). 12.20%>à la normale), que lors de l’utilisation de la polythérapie (ASAT 100% normal, ALAT 11.6%> à la normale) Un pourcentage faible de taux d’Urée/Créatinine perturbés, soit 4% des patients ayant une créatininémie supérieure à la normal dans le cas de la polythérapie et 2% en cas de la monothérapie. Un pourcentage d’anémie légèrement plus élevé en cas de monothérapie (7.32%) qu’en cas de polythérapie (2.33%). Dans le cas de la monothérapie, 9.76% des patients ont une neutropénie légère face à 6.98 % de patients sous polythérapie Notre étude montre une lymphopénie plus ou moins importante lors de l’utilisation de la polythérapie 25.58% et qui n’est pas exclu non plus dans le cas de la monothérapie 17.07%. On remarque une hypoéosinophilie dans les 2 groupes ; soit 19.51% chez le premier groupe (monothérapie) contre un pourcentage de 30.23% du deuxième groupe (polythérapie). Conclusion : Notre hypothèse, qui indique que la polythérapie induirait plus la toxicité hématologique et métabolique, se confirme avec les paramètres suivants : • Les lymphocytes • Les éosinophiles • Le cholestérol • La glycémie à jeun • La Créatinineen_US
dc.language.isofren_US
dc.titlela polypharmacie antipsychotique étude comparative des toxicités hématologique et métabolique entre la monothérapie et la polythérapie antipsychotique au service de psychiatrie du CHU de Tlemcen, Algérieen_US
dc.typeThesisen_US
Collection(s) :Rapport du Stage Pharmacie



Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.