Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/19279
Titre: la biothérapie dans le psoriasis
Auteur(s): abdellaoui, nadjat
guettab, fatima zohra
Date de publication: 2021
Résumé: Le psoriasis est une maladie chronique évoluant par poussées, dont les taux de prévalence dans le monde varient entre 0,6 et 4,8 %. Les facteurs génétiques interviennent dans l’étiopathogénie de la maladie. Cela est bien confirmé par l’identification de plusieurs loci génétiques de susceptibilité au psoriasis et de systèmes HLA à risque. Néanmoins, des facteurs environnementaux, physiques, chimiques et microbiologiques, interviennent aussi à un degré important dans l’étiopathogénie. Le diagnostic est clinique mais peut être exceptionnellement difficile quand les lésions sont légères ou simulent d’autres dermatoses. Une biopsie de la peau peut dans ce cas confirmer le diagnostic. La mise à disposition des biothérapie a permis de proposer aux patients atteints de psoriasis modéré à sévère une alternative aux traitements systémiques habituels du psoriasis dont les dermocorticoïdes , méthotrexates, la cyclosporine qui ont des limites importantes du fait de leur toxicité spécifique d’organes . Son évolution étant cyclique, alternant poussées et rémissions, le but de la prise en charge est d’espacer les phases de poussées tout en diminuant les lésions. L'éducation thérapeutique est toujours la première étape de la prise en charge. Le choix thérapeutique s’élargit de jour en jour par la découverte de nouvelles molécules, Le choix doit tenir compte de l'attitude du patient à l'égard de la maladie, du type, de la gravité, de l'étendue et des sites du psoriasis, ainsi que le rapport bénéfices-risques du traitement. Dans tous les cas, il ne faut surtout pas oublier de traiter les facteurs aggravants du psoriasis, tel qu'un foyer streptococcique ou une dermatose sous-jacente pouvant être à l'origine d'un phénomène de Koëbner. Les traitements locaux sont souvent suffisants pour traiter les petites plaques de psoriasis en utilisant un dermocorticoïde et/ou un analogue de la vitamine D3 (calcipotriol). Quand les lésions psoriasiques sont très squameuses et nécessitent d’être décapées au préalable pour permettre l’action des actifs, on peut utiliser d’abord des émollients et/ou kératolytiques. Les préparations à base de goudron de houille sont aussi efficaces comme traitement local. En deuxième intention, on utilise les traitements systémiques (rétinoïdes, ciclosporine, méthotrexate). En cas d’échec, on passe à la photothérapie (Puvathérapie, ou laser excimer par ultraviolets B à bande étroite, ou les rayons de Grenz). En cas de réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie, ou bien si le psoriasis est très étendu et/ou a un retentissement psychosocial important, on envisage des traitements biologiques anti-TNFα ou inhibiteurs d'interleukines. La prise en charge doit également comprendre un volet psychologique. L’évaluation de la gravité du psoriasis repose sur la conjonction des points de vue de deux acteurs (médecin, patient) dont les scores d’évaluation sont indispensables (PASI, DLQI) Le pronostic global est de plus en plus favorable, depuis l’avènement de nouvelles thérapeutiques à médiation immunologique, qui à côté des traitements classiques, améliorent l’état de santé d’un nombre croissant de patients et leurs qualité de vie car ces biothérapies permettent un contrôle au long cours du psoriasis cutané et des atteintes articulaires.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/19279
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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