Mécanismes moléculaires de l’antibioresistance des uropathogènes nosocomiales
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Les infections urinaires nosocomiales sont fréquentes suite à une hospitalisation. Les
infections urologiques infectent annuellement des dizaines de millions de personnes dans le
monde. Causées par dès L’uropathogènes E. Coli forme des communautés bactériennes
intracellulaires spécialisées dans l’urothélium de la vessie. Le mésusage des agents antimicrobiens
(surconsommation et prescription inadéquate) conduit à la colonisation ou à l’infection de
patients par des bactéries résistantes aux antibiotiques, comme les Staphylococcus
aureus résistants à la méthicilline (SARM), les entérocoques résistants à la vancomycine
(ERV), et les bacilles à Gram négatif hautement résistants et ce qui représente un danger majeur
pour la santé publique mondiale. Les bactéries peuvent être naturellement résistantes à certains
antibiotiques tels que Pseudomonas aeruginosa par contre d’autres bactéries acquissent
leurs résistances par des réarrangements génétiques tels que la mutation des gènes chez
Eschérichia.Coli et Enterobacter spp et aussi le transfert horizontal des gènes par
conjugaison, transformation ou transduction. Les uropathogènes possèdent une variété de
mécanismes leur permettant de résister à des antibiotiques. Ces mécanismes englobent
l’inactivation enzymatique des antibactériens, modification de la cible, efflux actif et
l’imperméabilité dans le but de neutraliser l’action de l’antibiotique assurant aussi un faible
niveau de concentration intracellulaire au‐ dessous de son efficacité. Les infections dues aux
bactéries résistantes aux antibiotiques peuvent entraîner une augmentation de la morbidité et
de la mortalité des patients, mais aussi allonger leur durée de séjour parce cette résistance
retarde souvent la mise en place d’une antibiothérapie adaptée.
Les mots clés : Infection urinaire, nosocomiale ; uropathogènes, antibiorésistance,
mécanisme moléculaire