Etude phytochimique et biotoxicologique sur l’extrait brut et l’extrait délipidé de grignons d’olives

Abstract

Les productions oléicoles posent un problème stressant de pollution et d’écotoxicité à cause de ses rejets abondants tels que les grignons d’olives. Leur richesse en CP mérite une attention particulière par leur valorisation en tant que source intéressante d’antioxydants naturels. C’est dans ce contexte que nous avons entrepris de faire une détermination des caractères physicochimiques et boitoxicologiques des polyphénols extraits des grignons d’olives. Notre étude s’est orientée vers la réalisation d’une analyse qualitative de deux extraits de grignons : aqueux et éthanolique et d’une quantitative sur deux extraits : brut et déilipidé et d’une évaluation de l’activité antioxydante par deux méthodes : DPPH et FRAP. Nos résultats montrent que l’extrait délipidé des grignons d’olive est riche en polyphénols totaux et en flavonoïdes en comparant avec L’extrait brut ; tandis que la teneur en tanins est la plus faible dans les deux extraits et surtout l’extrait délipidé . Les L’activité antioxydante révélée par les méthodes de DPPH et de FRAP est modéré dans les deux extrait. Le pouvoir réducteur de fer est plus élevé dans l’extrait délipidé alors que le pourcentage d’inhibition de DPPH est plus important dans l’extrait brut. En conclusion les grignons d’olives doivent se valoriser car ils représentent une source importante en CP qui sont des antioxydants naturels intéressent particulièrement le domaine de la phytothérapie, l’hygiène alimentaire, la pharmacologie et l’industrie. Mot clés : Grignons d’olives – Polyphénols – Antioxydants