Les fibres alimentaires et pathologies : Review sur les études in vivo
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University of Tlemcen
Abstract
Summary:
An unbalanced diet rich in fat, sugars and salt and low in dietary fiber and micronutrients can predispose to many chronic
metabolic pathologies.Dietary fibres, edible components of plants found mainly in cereals (wheat, rice, barley, oats...), legumes
(dried beans, beans, dried peas, chickpeas, lentils, etc.), vegetables (tomatoes, carrots...) and fruits (oranges, kiwis, apples...) have
prebiotic effects, they can be fermented in the colon by the intestinal microbiota leading to the proliferation of beneficial bacteria,
and the production of short-chain fatty acids which are clinically useful bioactive materials with significant metabolic effect.
Several in vivo studies have shown that high dietary fibre intake is associated with reduced risk of several chronic diseases,
including cardiovascular disease, obesity, type 2 diabetes and cancer. These are functional nutrients that act through several
mechanisms with a range of health benefits. Due to their viscous properties, some soluble fibres slow gastric emptying and
intestinal transit, improve satiety, promote fullness and weight loss. In addition, fibers have hypoglycemic and
hypocholesterolemic effects and are considered to trap bile acids and carcinogenic substances by increasing fecal excretion.
Furthermore, the consumption of insoluble dietary fibre has been associated with a reduced risk of coronary heart disease and type
2 diabetes. Finally, dietary fibres, by their functional metabolic effects, offer an increased intake of biologically active
compounds, such as phytochemicals and antioxidants. They are a key component of a healthy diet.
Keywords: Dietary fibres, physico-chemical characteristics, physiological and therapeutic effects, diseases,rats
Résumé:
Une alimentation déséquilibrée riche en graisse, en sucres et en sel et pauvre en fibres alimentaires et en micronutriments peut
prédisposer à de nombreuses pathologies métaboliques chroniques. Les fibres alimentaires, composants comestibles des végétaux
trouvées essentiellement dans les céréales (blé, riz, orge, avoine...), les légumineuses (haricots secs, fèves, pois secs, pois chiches,
lentilles…), les légumes (tomates, carottes...) et les fruits (oranges, kiwis, pommes...) possèdent des effets prébiotiques, elles
peuvent être fermentées dans le colon par le microbiote intestinal conduisant à la prolifération des bactéries bénéfiques et à la
production des acides gras à chaîne courte qui sont des matières bioactives à utilité clinique et effet métabolique important.
Plusieurs études in vivo ont démontré qu’un apport élevé en fibres alimentaires est associé à une réduction du risque de plusieurs
maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète type 2 et le cancer. Ce sont des nutriments
fonctionnels qui agissent par plusieurs mécanismes présentant toute une gamme d’avantages pour la santé. Grâce à leur propriété
visqueuse, certaines fibres solubles ralentissent la vidange gastrique et le transit intestinal, améliorent la satiété, favorisent le
rassasiement et la perte du poids. De plus, les fibres possèdent des effets hypoglycémiants et hypocholestérolémiants et sont
considérées comme des piégeurs des acides biliaires et des substances cancérigènes par l’augmentation d’excrétion fécale. Par
ailleurs, la consommation des fibres alimentaires insolubles a été associé à une réduction du risque des maladies coronarienne et
de diabète de type 2. Enfin, les fibres alimentaires, par leurs effets métaboliques fonctionnels, elles offrent un apport accrus en
composés biologiquement actifs, tels que les substances phytochimiques et les antioxydants. Elles constituent un élément clé
d’une alimentation saine.
Mots clés: Fibres alimentaires, caractéristiques physico-chimiques, effets physiologiques et thérapeutiques, pathologies, rats.