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Titre: etude du taux des peritonites post-operatoire au service de chirurgie general A
Auteur(s): malti, zineb
triqui, chanez
hammouche, hanane
bouhassoun, naima
Date de publication: 2019
Résumé: Dans ce vaste cadre des complications septiques de la Chirurgie digestive et pelvienne, les péritonites postopératoires (PPO) occupent une place bien particulière. D'étiologies diverses, le diagnostic reste difficile à cause du caractère larvé des symptômes locaux qui contraste avec l'intensité et la variété des manifestations générales. C'est une affection redoutable et la plus redoutée Malgré sa faible fréquence. Le but de notre étude était de mieux cerner les multiples facteurs épidémiologiques, diagnostiques, décisionnels et thérapeutiques qui concourent à l'amélioration d'un pronostic encore trop grave. la forme de PPO la plus décrite au cours de notre enquête est la péritonite par désunion anastomotique ou par lâchage d’anastomose cependant la particularité des PPO réside dans le fait qu’elles sont difficiles à diagnostiquer Pour essayer de formuler un diagnostic précis et le plus précoce possible, l'Association Française de Chirurgie (AFC), sur 68 dossiers, a pu préciser le nombre et la chronologie de ces différents groupes de signes les uns par rapport aux autres Ainsi le plus grand nombre de signes biologiques est déjà présent dès le 3e jour postopératoire,les signes extra-abdominaux le 4e jour et les signes abdominaux le 5e jour40 .De nombreux auteurs, en particulier LOYGUE et PARC41GERMAIN et FAGNIEZ 42se sont attachés à essayer de préciser et de définir d'une part lescritères conditionnels de temporisation chirurgical Il suffit de 2 critères de gravité clinique et biologique, voire quelquefois un seul suffisamment significatif pour décider la ré intervention immédiate. A ce titre, l'absence de réponse clinique et biologique à une réanimation correcte est souvent un signe de très grande valeur. Les FDR associés à cette étiologie sont liés majoritairement à la chirurgie initiale à savoir le caractère septique, le mode de recrutement, le site opératoire, et le geste chirurgical. la décision de ré intervention chirurgicale ne dépend pas uniquement du chirurgien. En effet, dans notre contexte, la pauvreté du plateau technique et le défaut d’expertise de certains appareils au sein de notre structure hospitalière sont autant d’éléments qui peuvent entretenir le retard diagnostic, différer le geste chirurgical réparateur et entraver la mise en route d’un traitement médicamenteux adéquat.Il en résulte une morbi-mortalité .L’amélioration du pronostic est basée sur un diagnostic précoce avec une évaluation minucieuse de l’opéré pour mieux reconnaitre des différents facteurs de risque les facteurs influençant la qualité de ses défenses (dénutrition, infection) pour y opposer chaque fois que possible un mode de correction adapté. L’implication d’un chirurgien « senior » , Le bon sens, l'expérience et surtout la coopération confiante du couple "Chirurgien-Réanimateur"... doit permettre des ré-interventions dans de meilleures conditions avec un pronostic amélioré grâce à une bonne démarche diagnostique.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/16077
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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