les anémies hémolytique auto immune : états des lieux

Abstract

L’anémie hémolytique auto immune est une maladie très rare comparativement aux autres maladies auto-immune, malgré sa rare incidence cette maladie reste la plus fréquente des anémies hémolytiques acquise. Cette maladie est beaucoup plus idiopathique que secondaire (69% idiopathique contre 31% secondaire). Elle peut survenir a tout age, dans notre échantillon l’age était compris entre 17 ans et 86 ans mais elle survient beaucoup plus chez les sujets âgées de plus de 40 ans, l’age moyen dans notre population était de 51,8 ans. Le sexe féminin est le plus touché avec un sexe ratio F/H de 2. Le tableau clinique de la population étudiée est dominé par l’anémie avec un pourcentage de 95%, l’asthénie 60%, subictére 13.33%. Dans notre série, les causes idiopathiques représentent 69 % et secondaires31% des cas. Les causes secondaires sont dominées par les hémopathies (71%), les maladies auto-immunes (29%). les AHAI sont caractérisées sur plan biologique par : une anémie normocytaire ou macrocytaire régénérative chez 81% des patients, la macrocytose étant liée à l’hyper-réticulocytose, parfois associée à la présence d’érythroblastes circulants. Le taux moyen de l’hémoglobine au diagnostic était de 7.1 g/dl avec des extrême allant de 2.5 à 10 g/dl. Le caractère hémolytique de l’anémie est confirmé par l’élévation modérée du taux de LDH et/ ou de la bilirubine libre chez 84% des patients. Le service accueillant le plus de malade souffrant d’AHAI était le service d’hématologie clinique.