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dc.contributor.authormehadji, yassamina-
dc.contributor.authormeksali, manel-
dc.contributor.authormaghraoui, imane-
dc.date.accessioned2019-10-15T10:33:51Z-
dc.date.available2019-10-15T10:33:51Z-
dc.date.issued2018-
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/14560-
dc.description.abstractLa gémellité est relativement fréquente dans notre étude. En effet, son taux est évalué à 2,09 % des cas. Le taux de gémellité que nous avons trouvé est variable en fonction de certains facteurs parmi lesquels, l'âge. En effet, dans la série que nous avons étudiée, la fréquence des grossesses gémellaires augmente avec l'âge maternel jusqu'à 30 ans puis diminue au-delà. Cependant il n'y a pas d'augmentation significative du taux de gémellité en fonction de la parité. Les autres facteurs n'ont pas été bien étudiés. Le diagnostic de la gémellité fut établi le plus souvent au cours du travail. Ainsi, devant toute suspicion de grossesse, il faut penser à une gémellité et la confirmer par la clinique et la paraclinique. La méthode de choix pour le diagnostic reste de loin l'échographie dans la mesure où elle permet un diagnostic précoce et sur elle permet aussi d'effectuer une étude morphologique et biométrique nécessaire pour les deux foetus, de même, l'échographie permet de rechercher certaines complications et d'apporter un suivi adéquat tout au long des trois trimestres de la grossesse, ce qui a pour conséquence l'amélioration du pronostic foetal et l'adoption de l'attitude obstétricale la plus appropriée. Dans les cas de grossesses gémellaires qui ont été suivies ;  60 % des grossesses ont été suivies dans une formation sanitaire, cependant le type de suivi n'a pas été mentionné. 60 % des femmes suivies, ont bénéficié d'une échographie obstétricale dans un contexte systématique et 40 % ont été réalisées après constatation d'une complication.  Dans 50 % des cas, le terme de l'accouchement était supérieur ou égal à 39 semaines d'aménorrhée, et il était compris entre la 37ème et 39ème semaine d'aménorrhée dans seulement 11 % des cas.  L'accouchement a été souvent réalisé par voie basse, On a eu recours aux manoeuvres obstétricales dans 8,66 % des cas. Le taux de césarienne est évalué à 28,34 % des cas 73,17 % d’entre elles ont été effectuées à but prophylactique et l'extraction du second jumeau a été effectuée pour 4,87%. Dans notre série, En ce qui concerne la présentation des nouveaux nés au moment de l'accouchement, nous avons constaté que la présentation céphalique est la plus fréquente avec un taux de 53,52% des cas, 28,16 % avec une présentation siège et dans 18,30 % des cas, la présentation est transverse. Néanmoins, le taux du premier jumeau en présentation céphalique est de 63,88% par rapport à 42,85% pour le second jumeau. Ce dernier est plus exposé aux présentations non céphaliques avec un taux global de 57,13% contre 36,1% pour le premier jumeau. 101 Pour ce qui est du poids de naissance, le poids de naissance moyen pour le premier jumeau était de 2340 g avec un poids minimal de 450 g et un poids maximal de 4000 g. Le poids moyen du second jumeau est de 2370 g avec un poids minimal de 450 g et un poids maximal de 4200 g. 59,49 % des jumeaux avaient un poids de naissance entre 2000 g et 3000 g, et seulement 3,30 % avaient un poids inférieur à 1000 g. Nous n'avons enregistré aucun cas de mortalité maternelle dans notre étude. Cependant 45,86 % des grossesses gémellaires se sont compliquées durant la grossesse, par une menace d'accouchement prématuré dans 21,18 % des cas, d'hémorragie du troisième trimestre dans 3,75 % des cas, d'infections urinaires dans 3 % des cas et de toxémie gravidique dans 15,78 % des cas. Nous avons étudié la toxémie gravidique en fonction de la parité, nous avons constaté qu'elle se manifeste plus chez la paucipare. Nous avons aussi étudié les complications survenant au cours de l'accouchement et nous avons constaté que l'hémorragie de la délivrance et la procidence sont les plus fréquentes avec des taux respectifs de 31,81 % des cas. En ce qui concerne l'hémorragie, notre conduite à tenir était d'utiliser les utérotoniques, certaines patientes ont bénéficié de révision utérine et parfois nous avons même associé la révision utérine à la délivrance artificielle. Dans cette étude, le taux de mortalité néonatale est estimé à 9.09 %, il est en rapport avec le poids foetal estimé à la naissance, en effet la mortalité néonatale est plus importante lorsque le poids foetal ne dépasse pas 1000g. La mortalité néonatale est également plus fréquente quand l'accouchement se fait par voie basse (15,38 %). La morbidité néonatale est essentiellement représentée par la prématurité (64,58 %).en_US
dc.language.isofren_US
dc.titleGrossesse gémellaireen_US
dc.typeThesisen_US
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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