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Titre: Contribution de l’immunohistochimie et de la biologie moléculaire au diagnostic anatomo-pathologique des cancers du sein
Auteur(s): BAB HAMED Ep. YELLES CHAOUCHE, Selma Nabila
Mots-clés: Carcinomes mammaires, Immunohistochimie, RE, RP, HER2, Biologie moléculaire (HIS)
Date de publication: 17-déc-2018
Résumé: Le cancer du sein est le premier cancer féminin en Algérie et dans le monde en terme de fréquence et de mortalité. Le diagnostic de cancer du sein est fait par l’anatomopathologie. L’étude immunohistochimique est un examen indispensable, il permet d’évaluer le statut des récepteurs hormonaux et HER2, informations précieuses à l’oncologue pour une meilleur prise en charge thérapeutique. Le but de notre travail est d’évaluer, par immunohistochimie, l’expression des récepteurs hormonaux (RE, RP) et le statut HER2, qui dans les cas équivoques nécessite le recours à la biologie moléculaire ; de déterminer le profil anatomo-pathologique des carcinomes mammaires au sein de notre service, et de corréler les biomarqueurs avec les autres facteurs pronostiques clinicopathologiques. Le travail présenté est une étude descriptive transversale prospective de 350 cas de cancer du sein féminin colligés au sein de notre service d’anatomie pathologique du CHU Tlemcen de mars 2013 à mars 2016. L’immunohistochimie est la méthode utilisée pour les dosages des récepteurs hormonaux (RE, RP) et de l’HER2. La technique FISH était réalisée pour les HER2 score 2+. L’âge moyen de nos patientes était de 51 ans avec des extrêmes allant de 28 ans à 97ans. La taille tumorale moyenne est de 27 mm. Le quadrant supéro- externe est le plus souvent atteint avec 51%. Le type histologique le plus fréquent correspond à un carcinome infiltrant de type non spécifique (TNS) (anciennement appelé carcinome canalaire infiltrant) 83,1 % des cas, suivi du carcinome lobulaire infiltrant (CLI) observé dans 10 %. Le grade II est le plus fréquent (69,4%). Du point de vue immunohistochimique, les proliférations hormonosensibles RE+ RP+ représentent respectivement 80% et 66% des cas, le statut HER2 est surexprimé dans 24% des cas. Il n y a pas de corrélation entre les récepteurs hormonaux (RH) et l’âge, le statut ganglionnaire, les emboles néoplasiques et l’HER2, néanmoins nous avons noté un lien statistique entre les récepteurs hormonaux, la taille tumorale, le grade et le Ki67. La surexpression de HER2 était associée à certains facteurs de mauvais pronostic connus tels que la taille importante de la tumeur et le manque d’expression des RE et de RP, sans qu’elle soit statistiquement significative. Les liens statistiques ont été notés avec le jeune âge, les emboles vasculaires et le Ki67. La détermination des récepteurs hormonaux et de l’ HER2 dans le cancer du sein par immunohistochimie ( et hybridation in situ pour HER2+) fait partie de la prise en charge du cancer du sein. Il existe des interrogations liées aux problèmes techniques et à l’hétérogénéité intra tumorale. Toutes les recommandations internationales insistent sur l’amélioration de la qualité des échantillons tissulaires analysés (phase pré analytique), les techniques analytiques et l’interprétation des résultats pour garantir des tests d’immunohistochimie ou de biologie moléculaire (hybridation in situ) de qualité.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/13895
Collection(s) :Thèse Médecine

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