Réappropriation des vides urbains dans la Haute Casbah Cas d’étude : Partie haute du Boulevard Ourida Meddad
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University of Tlemcen
Abstract
Le patrimoine urbain est un vecteur important de l’identité territoriale. Mais les
bouleversements apportés par l’époque contemporaine font que les centres anciens ne
répondent plus aux besoins actuels et ceux de l’Algérie n’échappent pas à cette règle. Ces
centres anciens ont la particularité d’avoir subi de grands remaniements à l’époque coloniale
qui ont sérieusement porté atteinte à leur intégrité. La Casbah d’Alger est un témoin éloquent
de cette situation. En effet, les interventions successives sur son tissu ont abouti à son
morcellement ce qui a mené à son enclavement vis-à-vis du reste du tissu urbain nouvellement
crée par les Français. C’est de ce constat qu’apparaît l’importance de la notion d’abords de
centre historique en tant qu’interface entre ville ancienne et ville nouvelle et espace-clé pour la
réconciliation de ces deux entités. Le présent travail prend place dans la Haute-Casbah au
niveau du boulevard Ourida Meddad qui fait partie intégrante de la zone d’abords. Etant
considéré comme une zone défectueuse à cause de son manque d’animation de sa mauvaise
fréquentation, nous proposons de remédier localement à la rupture ressentie dans le boulevard
en travaillant sur les vides urbains de ce dernier. Notre intervention autant urbaine
qu’architecturale vise à établir un lien entre la Casbah et les extensions coloniales dans le but
de la désenclaver, mais aussi pour remédier aux besoins locaux, en particulier au manque de
logement.