Benabdallah, EsmaMerzouk, Meriem Mokhtaria2024-12-092024-12-092024-06-05https://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/23799Introduction : La phytothérapie consiste à traiter ou prévenir les maladies et les problèmes de santé, y compris les affections gynécologiques, en utilisant des préparations à base de plantes. L’objectif de cette étude est de recenser les plantes médicinales utilisées comme remède dans le traitement des troubles gynécologiques féminins. Matériel et méthodes : L'enquête ethnobotanique est réalisée auprès de 120 femmes de la population générale à travers un questionnaire préétabli. Résultats : Les données recueillies puis analysées ont permis de constater que la plupart des enquêtées sont âgées de 18 à 30 ans (43 %), avec un niveau d'étude universitaire (39 %) et qui vivaient en milieu urbain (61 %). De plus, (82 %) de nos questionnées ont déjà eu une maladie gynécologique. A travers cette étude, soixante-quatre espèces végétales ont été identifiées réparties en seize familles dont les Lauracées (31 %). Les plantes les plus citées étaient : la cannelle (Cinnamomum verum), le pourpier de mer (Atriplex halimus), avec des taux de (31%) et (13%) respectivement. Les feuilles constituaient la partie la plus utilisée (38.75 %), et étaient préparées majoritairement en tisane (67,5 %). Parmi nos enquêtées, la majorité ont pensé que la phytothérapie était sans danger. Ainsi, environ (86 %) des questionnées ont déjà eu une amélioration après l’utilisation des plantes médicinales. Conclusion : La phytothérapie joue un rôle primordial et reste jusqu’à présent un excellent allié quant au traitement des troubles gynécologiques.frThesis