Saidi, Nour El HoudaSaidat, Maria2020-12-102020-12-102019-06-27https://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/15921Introduction: Malgré l’incidence croissante du diabète sucré de type 2 (T2DM) en Algérie, aucune étude n’a été menée sur la résistance à l’insuline (IR) et la fonction des cellules bêta (FBC). Objectif: Dans cette étude, nous avons utilisé l’évaluation par le modèle homéostatique modifié par le peptide C (HOMA1 et HOMA2) et avons mis en corrélation l’IR obtenu avec les facteurs de risque cardiovasculaires. Nous voulions également savoir si la réduction de la sensibilité à l'insuline ou l'échec des cellules bêta prédominait dans les nouveaux cas de DT2. Les rapports de lipoprotéines TC / HDL et TG / HDL devaient également être évalués à cet égard. Matériel et méthode: Nous avons mené une étude analytique transversale cas-témoins sur 80 patients diabétiques nouvellement diagnostiqués et 30 témoins pour l'évaluation de la résistance à l'insuline et du dysfonctionnement des cellules bêta à l'aide du modèle homéostatique (HOMA). Résultats: 80 patients nouvellement diagnostiqués atteints de DT2 et suivis au centre hospitalo-universitaire (CHUT) de Tlemcen, en Algérie. L'IR et les fonctions bêta moyennes étaient HOMA1IR = 3,62 ± 1,27; HOMA2IR = 1,88 ± 1,00 et HOMA1% B = 54,47 ± 38,47; HOMA2% B = 63,50 ± 37,33 respectivement. HOMA1 et HOMA2 ont tous deux montré une réduction plus importante de la sensibilité à l'insuline que la fonction des cellules bêta au moment du diagnostic. L'analyse des courbes ROC a montré que le rapport WHR et TC / HDL étaient de meilleurs marqueurs de l'IR. Conclusion: La mesure de ces deux paramètres dans le diagnostic du DT2 pourrait être un outil potentiel d'évaluation, de stratification du risque et de surveillance du diabète.frThesis