Taleb, Amina2014-09-212014-09-212014-09-21https://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/5959Cette étude, des limites de tolérance aux MES des espèces ben- thiques représentatives de notre réseau hydrographique (Tafna), utilisant un dispositif d'eau courante très simple, voire pri- mitif, mais très pratique, nous a permi de mettre en évidence des seuils de sensibilité variables selon les espèces, le type de MES, la vitesse et la concentration des MES. Nous avons limité notre étude aux conditions extrêmes rencon- trées dans nos oueds et correspondant aux concentrations en MES mesurées dans nos cours d'eau lors des hautes eaux et des crues. Ainsi, globalement, les espèces testées montrent une réaction de dérive lorsqu'elles sont exposées aux MES. Les espèces qui supportent le mieux les plus grandes; teneurs quel que soit la taille des particules, sont par ordre de sensibilité croissante: Eoperla ochracea, Hydropsyche fezana, Ecdyonurus rothschildi, Calopterix virgo et Baetis rhodani. Celles qui ne supportent que des teneurs faibles sont Simuliurn ornatum et Caenis luctuosa. Cependant, cette sensibilité varie avec la taille des particules. Les espèces présentent une plus grande dérive entre 100 et 400g/1 pour les particules fines (sauf chez Caenis et Simuliurn où les seuils varient de 7 à 30g/1) et entre 1 à 30g/1 pour les particules grossières (sables). Au sable grossier, toutes les espèces réagissent très fortement car pour des concentrations relativement faibles (SOOmg/l-lOg/l), il a suffit d'un temps très court (1 à 2 mn) pour que leurs effets se fassent ressentir. D'autre part, en fonction de la variation du courant, nous avons pu noter deux types de dommages : 1. Blessures de pattes et plaques branchiales chez par exemple Caenis et des lamelles branchiales c- hez Baetis et Ecdyonurus par effet abrasif. 2. Colmatage des organes respiratoires et de filtration chez les f iltreurs (Simulium et Hydropsyche) entraînant parfois la mort de l'animalfrOrganismes benthiquesThesis